Matériaux

Un montage de kakejiku est composé principalement de papier et de soie.

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Les papiers Washi.

Au Japon ce papier est fabriquée  artisanalement dans la plus grande tradition à partir de trois arbustes: le Kozo, le Mitsumata et le Gampi.

La partie de l’écorce utilisée, donnant une fibre longue, et par différentes étapes de fabrication et le mucilage, permettent d’obtenir des papiers particulièrement solides, souples, et d’une grande finesse.

Les propriétés de trois papiers washi, les Uda-gami, Mino-gami et le Misu-gami, sont associés alternativement dans les marouflages, doublages et montages.

Le pH neutre de ces papiers,  permet également de les utiliser dans tous les travaux de restauration-conservation aussi bien occidentaux que orientaux.

Les soies Kinu.

Ces soies seront toujours marouflées avec  Washi avant le montage.  Leurs motifs, textures et teintes répondent à des codes précis selon la destination et le thème de l’oeuvre.

Dès le VIe siècle,  au japon, les premiers kakejiku étaient montés en réutilisant des soies de késa ou de kimono, plus tard, vers le  XIXe siècle, tout en reprenant les types de motifs originaux, seront tissés des soies spécifiquement réservées aux montages de kakejiku.

Ichi-Monji est une soie dont le motif est tissé avec des fils d’or, elle est principalement utilisée  comme offrande dans les montages des peintures Bouddhiques.

Les techniques montages et restauration des kakejiku et paravents sont réalisés avec des matériaux compatibles et entièrement réversibles répondant aux normes de conservation/restauration.

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